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Adou Elenga est un chanteur, auteur compositeur, né en 1926 en République du Congo, mort en 1981. C’est une figure emblématique de la rumba congolaise.[1]

Biographie[modifier | modifier le code]

Adou Elenga est né à Watsa, Haut-Uélé en 1926, dans la province orientale de l’actuelle République Démocratique du Congo. Son père Mohamed, ghanéen (Zanzibar) était guitariste. Sa mère, Amba, était une Congolaise précisément de l’éthnie Tetela. Abou est le diminutif de Abdoullahï.

Adou a connu une carrière en dent de scie, il a composé des succès et inspiré de nombreux musiciens congolais (Evoloko avec la chanson samedi soir, mais aussi sam mangwana avec la chanson tebo, il est aussi cité par dindo yogo et par koffi olomide) :

Adou Elenga décède le 4 août 1981, dans le plus grand dénuement, des suites d’une tuberculose au Sanatorium de Makala (actuel Hôpital Général de Kinshasa).

Carrière[modifier | modifier le code]

Avec l'aide de son frère Saidi Mambuleo, en 1947 à l'âge de 21 ans, il apprend à jouer de la guitare. Plus tard, il a créé la chanson Kumambele.

En 1950, il signe chez les Editions Ngoma label, créées par le producteur Nicolas Jeronimidis. L’année suivante, il enregistre son premier single : "Pyramide/Maria Tchebo" puis ensuite, "Aminatou/Tout Le Monde Samedi Soir". Ces chansons ont été reprises par plusieurs artistes, dont Ousmane M'Baye, Bopol Mansiamina et Sheila. En 1979, Sam Mangwana a repris "Maria Tchebo".

En 1954, Adou Elanga enregistre plusieurs chansons, toujours pour le label Ngoma, en particulier "O Likouleo" avec Louis Mousaidi et le Groupe Rythmique Ngoma et sur la face B son plus grand succès "Mokili ekobaluka".[2]

"Ata Ndele"[modifier | modifier le code]

Cette dernière chanson, chantée en lingala, est mieux connue sous le titre "Ata Ndele", son texte, philosophique et politique, est un appel à la décolonisation. Si cette chanson a été emblématique pour le peuple congolais, les autorités Belges l’ont censurée et mis Adou en prison (prison de Ndolo en 1954) et l’ont interdit de toute activité.

Il fut, après le prophète Simon Kimbangu, la seconde personne à avoir lancé un message clair et net contre les Belges. « Ata ndele mokili ekobaluka, ata ndele mondele akosukwama », en lingala : « Tôt ou tard le monde changera, tôt ou tard les Blancs seront expulsés. »